divendres, 26 de febrer del 2016

La inmigración como coartada [Guy Sorman]

Un vent de folie balaye le monde occidental, aux Etats-Unis et en Europe : la haine de l’immigré. Dans la Droite américaine, les candidats Républicains, qui restent en piste, rivalisent en promesses d’expulsion des douze millions (supposés) immigrés illégaux, pour la plupart issus d’Amérique latine. Qu’ils résident aux Etats-Unis, depuis des années, y ont fondé des familles, travaillent et leurs enfants scolarisés ne heurte ni le bon sens ni la sensibilité, de Donald Trump, de Ted Cruz ou Marco Rubio, ces deux-là fils d’immigrés dans une nation d’immigrants. Pour ne pas être de reste dans la surenchère, Trump s’oppose à ce que les Musulmans entrent aux Etats-Unis, bien qu’il s’en trouve plusieurs millions et que toute discrimination religieuse est contraire à la Constitution. L’immigration est-elle réellement la préoccupation centrale des Américains, une menace majeure sur le pays ? On observait naguère une relation mécanique entre la peur de l’immigration et le chômage en Occident : mais il n’y a pas de chômage aux Etats-Unis. À l’inverse, l’expulsion de douze millions de “clandestins”, en admettant qu’elle soit légalement et humainement réalisable, détruirait des pans entiers de l’économie : l’agriculture, la restauration, le bâtiment cesseraient immédiatement de fonctionner. L’argument de Donald Trump, selon qui l’expulsion des immigrés ferait remonter les salaires, est une vieille chanson populiste sans fondement : si la science économique est de quelque utilité, ce serait pour rappeler que plus nombreux sont les travailleurs, plus élevé est le taux de croissance. L’expulsion d’un clandestin qui travaille ferait immédiatement baisser la croissance et, par conséquent, les salaires. La furie anti-immigré n’est pas de caractère économique.

Le terrorisme ? Les attentats perpétrés aux Etats-Unis au nom de l’Islam l’ont souvent été par des citoyens convertis, jamais par des clandestins. Et beaucoup plus de crimes par armes à feu sont commis par des Américains blancs et bons chrétiens, dans des lieux publics et des écoles, sans rime ni raison. Pour cantonner ces fusillades, on devrait s’interroger sur l’absence de contrôle des psychotiques aux Etats-Unis et l’abus de drogues sur ordonnance.

Il faut se rendre à la raison : les motifs avancés pour chasser les immigrants ne sont que des alibis. Une partie de l’Amérique est soulevée par un vent de xénophobie comme elle en a connu par le passé, contre les Irlandais, les Italiens, les Juifs, les Chinois… Comme il n’est plus avouable d’être raciste, les populistes avancent des arguments pseudo rationnels, économiques, légalistes, sécuritaires. Pourquoi ce vent mauvais, maintenant ? J’avancerai pour hypothèse qu’une partie de la population blanche n’a toujours pas digéré d’avoir été soumise, depuis bientôt huit ans, à un Président noir. Il se trouve que l’immigré, dans le collimateur des candidats Républicains, est toujours “de couleur” ; ils proposent de clôturer la frontière avec le Mexique, pas avec le Canada.

En Europe, l’Arabe qui tient ce rôle de bouc émissaire, harcelé par des arguments cousins de ceux que l’on entend aux Etats-Unis : l’immigré crée du chômage et porte la violence. Deux arguments aussi douteux qu’en Amérique. Chômage ? Les clandestins généralement travaillent, parce qu’ils n’ont pas d’autres ressources. Le chômeur indemnisé en Europe est rarement un immigré, mais un citoyen en règle qui bénéficie des nombreux avantages que l’Etat-social procure. Les principales causes de chômage en Europe ne viennent pas de l’immigration, mais du vieillissement de la population, de la rigidité du marché du travail, de la générosité, relative, des aides sociales. Si l’on considère la vague présente des réfugiés, Syriens pour l’essentiel, la plupart souhaitent travailler mais en sont empêchés par les législations nationales : s’ils avaient ce droit de travailler, leur intégration serait rapide et ils contribueraient à la croissance. Il est d’ailleurs révélateur que les pays d’Europe centrale, qui s’entourent de barbelés pour interdire l’accès aux réfugiés, sont ceux où ils n’ont aucune intention de s’installer, comme la Hongrie et la Pologne : comme aux Etats-Unis, l’argument économique est un alibi. Quant au risque d’insécurité, on rappellera que les attentats terroristes perpétrés en 2015, à Paris, le furent par des citoyens français et belges, apparemment intégrés, mais atteints de ce désordre mental que l’on appelle le Djihadisme.

Je ne nie pas les difficultés logistiques d’accueil des réfugiés et des immigrés, mais les arguments invoqués des deux côtés de l’Atlantique contredisent toutes les valeurs proclamées par l’Occident chrétien. Ce haro sur l’immigré permet aussi de dissimuler trente ans de politiques intérieures et extérieures erronées, à Droite et à Gauche, dont nous subissons le contre coup : par exemple, à l’intérieur, en Europe surtout, la création d’un Etat-social facteur de chômage et, à l’extérieur, le soutien inconditionnel par tout l’Occident aux dictateurs arabes qui ont démoralisé leur pays, y compris aujourd’hui le chef de l’Etat égyptien et le Roi du Maroc.

Plutôt que de méditer nos erreurs, on préfère repérer des boucs émissaires, l’Arabe, le Mexicain, comme hier le Juif. Dans ce même évitement de la réalité, on se replie sur la tribu, un “entre-nous”, une exaltation de traditions réinventées par les nationalistes et les “indépendantistes”. À ceux qui définissent l’Occident comme le continent de la Raison, l’actualité rappelle que nous avons toujours balancé entre quête des Lumières et Chasse aux sorcières : un combat sans fin, sans doute enraciné au plus profond de la nature humaine. Pour les Libéraux, ce n’est guère le moment de s’endormir.

Publicado en L'Hebdo

dijous, 18 de febrer del 2016

Estamos de vuelta, Pablo



Son demasiado parecidos a lo que fuimos para que nos dejen indiferentes. Los militantes de Podemos no son muy distintos de como éramos nosotros hace 45 o 50 años. Una minoría de jóvenes sabelotodo, muy politizados, convencidos de la superioridad moral de nuestras ideas y uniformados casi religiosamente con trencas, pantalones de pana, barba y melenas. 

En esas dos generaciones de 'revolucionarios' de bar y biblioteca hubo y hay mucha gente honrada, de buena fe y bienintencionada. Lamentablemente, ésas virtudes personales no hacen mejor su ideología.

En la década de los setenta del siglo pasado nuestras ideas ya eran insostenibles ante la cruda realidad de los regímenes comunistas. Pero nosotros, que no lo teníamos tan fácil para acceder a información veraz y contrastada y que apenas habíamos salido de España, queríamos creer que si a la dictadura de Franco no le gustaba el comunismo es que no sería tan malo. Nuestro pecado fue de arrogancia, pero sobre todo de ignorancia.

Hoy, sin embargo, defender ideas parecidas a las que nosotros defendimos hace cinco décadas suena a repetición caricaturesca de la historia. Los chicos y chicas de Podemos también son arrogantes, pero su pecado ya no puede ser de ignorancia si no de necedad.

En este medio siglo hemos visto estupefactos el horror de los jemeres rojos cuyos líderes, universitarios educados en La Sorbona de París, convirtieron Camboya en un nuevo e inmenso Auschwitz. Y hemos visto también, sorprendidos y esperanzados, la caída del Muro de Berlín que puso luz y taquígrafos a la miseria moral y material de los regímenes comunistas. 

Como protagonistas, vimos y vivimos en primera línea una transición pacífica de la dictadura de Franco a una democracia homologada en un proceso de reconciliación nacional que paradójicamente inició el PCE en 1956 y que culminó en 1977 con la Ley de Amnistía. Una ley que perdonaba tanto las culpas del franquismo como a sus víctimas y que fue defendida apasionadamente por el líder de CC.OO. y dirigente comunista Marcelino Camacho, que logró su aprobación en las Cortes con la abstención de Alianza Popular. Una paradoja casi tan grande como la que vimos años más tarde cuando China empezó a salir de la miseria gracias a que el Partido Comunista decidió hacer la revolución capitalista y olvidarse de la de Mao.

Pero no solo hemos vivido de política pura y dura. Hemos conocido también otras muchas cosas: una revolución de las neurociencias que ha acabado con 200 años de monopolio de lo cultural y ambiental sobre la conducta y la naturaleza humana; una revolución digital que está sepultando aceleradamente a los dinosaurios de las revoluciones industriales analógicas precedentes. Y, especialmente, una revolución comunicativa que permite el acceso prácticamente ilimitado a la información y al alcance de casi todos en un sólo clic. 

El mundo ha cambiado y su sentencia parece inapelable, excepto para los autistas políticos que como Podemos vuelven a recorrer Europa como viejos fantasmas. 

Da vergüenza ajena muchas de las cosas que dicen y hacen, más allá de su ideología política de la que sorprendentemente apenas hablan. No se sabe a ciencia cierta si no hablan de ella porque no tienen ninguna o porque la que tienen no es otra que el Manifiesto Comunista 2.0, y eso todavía hoy resulta impresentable.
Con o sin ideología, su mayor aportación teórica consiste en la perogrullada de definir como régimen al sistema democrático surgido de la Transición, de la que no parecen tener la más mínima idea real y cierta. Pero a ellos, la verdad histórica les importa un bledo. Ellos sólo responden a un constructo teórico, paranoico-conspirativo, que dice que la Transición la hizo el franquismo, con los partidos de comparsas, para seguir gobernando impunemente en una 'democracia' tutelada y corrupta. Cansa y aburre tener que rebatir idioteces, por lo que les remito a los enlaces del sexto parágrafo para que puedan entender algo de lo que pasó, aun que dudo de que sirva para algo.

Sorprende también que se crean que el mundo empezó cuando ellos nacieron y se entreguen con el fervor de los reclutas a batallas retóricas que ya se han librado y ganado. Si Bescansa creyó que llevar a su bebé al Congreso era una acción reivindicativa es que es más limitada de lo que pensaba. Esa reivindicación, sin tanta publicidad, la consiguieron las señoras diputadas -¡aun que parezca mentira también había diputadas antes de Podemos!- ya en las primeras legislaturas. Y no sólo para ellas.

A pesar de que el tema da para mucho más, terminaré refiriéndome al circo que montaron el día de la constitución del nuevo parlamento. También ahí creyeron revolucionar algo que ya se había revolucionado a partir de 1978, cuando distintas estéticas irrumpieron en el hemiciclo, aun que con mucho menos narcisismo y exhibicionismo de diseño que ahora. Diferencias estéticas que terminaron diluyéndose al ir entendiendo que el hábito no hace al monje y que los uniformes cuadran mal con los parlamentos.

El sistema Parlamentario, según su raíz etimológica, se refiere a comunicación y debate oral, no visual. Se dirá que es exagerado desechar la comunicación visual, pero no lo es. 'Son dos tipos de comunicación que no tienen nada que ver. Visualmente no se pueden comunicar argumentos, sino sensaciones. Por eso no existe la discusión visual. Porque discutir, debatir, sólo se puede con argumentos'.

El problema es que Podemos no tiene argumentos. Tiene consignas. Por eso ve el parlamento como un gallinero, como un circo, como una caja de resonancia de las mismas. Aquellas consignas de las que muchos de nosostros estamos de vuelta y que hace tiempo dejamos atrás. Atrás, al fondo de todo a la izquierda, para más señas.

JOSEP M. FÀBREGAS




dimecres, 10 de febrer del 2016

Sátira política

'Es imposible imaginar, no sé, a Begoña Villacís poniendo titiriteros en las calles con una excitante historia llamada La caza del perroflauta. Donde a los rastas, coletas y meonas, les meten la flauta por el culo hasta matarlos. Sería pura “sátira política”, si así lo dicen Pisarello y la Niña del Pis. Pero a Villacís no le sale. Ella no es así. Bueno, ni Villacís, ni nadie fuera del mundo de Potemos y sus primos batasunoides.'

dilluns, 8 de febrer del 2016

Turquía chantajea a la UE con los refugiados para lograr dinero y la adhesión, según documentos secretos

Documentos confidenciales revelados por Euro2day.gr prueban que cuando Ankara ya había aceptado el llamado plan de acción entre Turquía y la Comisión Europea, el presidente turco Erdogan, en una reunión con el presidente del Consejo Europeo, Donald Tusk, y el Presidente de la Comisión Europea, Jean-Claude Juncker, en Turquía, los amenazó con incumplirlo si la UE no vinculaba formalmente el tema de los refugiados con la aceleración de las negociaciones de adhesión de Turquía a la UE.

El chantaje de Erdogán en cuatro puntos:

1. Mandar a los refugiados, niños incluidos, en autobuses hasta la costa para que se embarquen rumbo a Grecia.

2. Que los 3.000 millones de euros que les pagará la UE para que atienda a los refugidos sean anuales y no por dos años, como establecía el acuerdo.

3. Que se atiendan de inmediato las solicitudes de apertura de todos los fondos de preadhesión.


En los documentos que recogen la transcripción de la reunión se destaca lo siguiente:
Cuando Juncker confirmó que la propuesta de la UE sería de 3 mil millones (y no 6 mil millones) en dos años para ayudar a Turquía en la crisis de los refugiados, Erdogan respondió:"Si usted proporciona 3 mil millones de euros en dos años, no es necesario seguir hablando. Grecia recibió 400 mil millones durante la crisis", a lo que Tusk respondió que esa comparación no era pertinente ya que el dinero dado a Grecia eran préstamos con el fin de asegurar la zona del euro. Erdogan le interrumpe diciendo que su país ya se ha gastado ocho mil millones de euros en los campos de refugiados que son "modélicos".

Erdogan mostró una total indiferencia hacia los problemas de Europa y especialmente respecto a que la UE se encontraba en una posición muy difícil ya algunos estados miembros están dispuestos a abolir Tratado de Schengen después del ataque terrorista en París. Según el presidente turco, Schengen es un proyecto europeo que no le concierne. Y espetó a Juncker y Tusk ¿Y que les dirán a los refugiados si no llegamos a un acuerdo? ¿Que los van a matar?".

El Presidente del Consejo Europeo respondió que la UE quiere hacerse menos atractivo para los refugiados 'pero esao no es la solución que queremos'. Erdogan levantó el tono y dijo que si el acuerdo con Turquía no se cierra, entonces 'la UE se enfrentará a más de un niño ahogado en la costa de Turquía. Serán 10 o 15.000. ¿Cómo van a manejar este fenómeno?" .

Por otro lado, Juncker dijo que "hemos recibido críticas por el retraso de la publicación del informe sobrer los progresos de Turquía para la adhesión. Y con respecto a los fondos ni yo, ni Donald podemos seguir cambiando los números. Necesitamos claridad en dos semanas. También estuvimos de acuerdo en abrir nuevos capítulos de adhesión como el Capítulo 17". Erdogán considera las observaciones de Juncker ofensivas y le interrumpió una vez más diciendo que el retraso del informe no ayudó a ganar la elección. Con rabia, dijo que "el informe es un insulto","¿quién escribió este informe? ¿cómo se pueden escribir estas cosas? Esta no es la verdadera Turquía.

Erdogan señaló que la UE no ha hecho nada por Turquía durante más de 53 años y Juncker le respondió que "durante estos 53 años, Turquía no siempre ha sido una democracia, por ejemplo". A lo que Erdogan reaccionó diciendo:

"Ni eran Alemania y el Reino Unido, que llevaron a una gran guerra. Tampoco Grecia, Portugal, España, etc .. y Juncker no deben comparar Turquía con Luxemburgo. Luxemburgo es como una ciudad en Turquía ".