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Dos de cada tres europeos se sienten ciudadanos de la UE
Cette enquête Eurobaromètre Standard (EB85) a été réalisée entre le 21 et le 31 mai 2016, quelques mois après les attaques terroristes de Paris (le 13 novembre 2015) et de Bruxelles (le 22 mars 2016) et quelques semaines avant le référendum sur l'Union européenne au Royaume-Uni (le 23 juin 2016). Les migrations et le terrorisme constituent aujourd'hui les principales préoccupations des Européens. Si, d'après les Européens, l'immigration reste le principal problème auquel doit faire face l'UE, le terrorisme a consolidé sa place en seconde position, après une forte progression. Désormais, il représente également la quatrième préoccupation la plus importante au niveau national.La confiance dans l'UE reste stable. Après le recul observé entre les enquêtes Eurobaromètre du printemps 2015 (EB83) et de l'automne 2015 (EB84), la confiance dans l'UE a légèrement progressé : à 33%, elle reste supérieure à la confiance dans les parlements et les gouvernements nationaux, qui sont toutes deux restées stables. Pour une majorité d'Européens, l'UE évoque une image neutre ; un peu plus d'un tiers en ont une image positive, une proportion en baisse pour la deuxième fois d'affilée. La moitié des Européens reste optimiste quant au futur de l'UE, mais cette proportion est également en recul pour la deuxième fois d'affilée.Malgré une légère baisse, la proportion de citoyens de l'UE qui estiment que leur voix compte dans l'UE (38%) reste égale ou supérieure à ce qu'elle était entre 2009 et 2013, entre les élections européennes de 2009 et de 2014.La tendance à l’amélioration du sentiment des Européens à l'égard de leur économie nationale, quasiment continue depuis l'automne 2013, est stoppée : près de quatre personnes interrogées sur dix indiquent désormais que la situation économique de leur pays est « bonne » (39%), tandis que 57% affirment qu'elle est « mauvaise ». Au sujet de l'impact de la crise sur l'emploi, près de la moitié des personnes interrogées déclarent que « le pire reste à venir ». Le pessimisme progresse pour la deuxième fois d'affilée, ce qui n'était jamais arrivé depuis que la question a été posée pour la première fois, au printemps 2009. Près de quatre personnes interrogées sur dix estiment que « l'impact de la crise sur l'emploi a déjà atteint son apogée ».Le soutien aux priorités politiques de l'Union européenne reste fort : plus de la moitié des personnes interrogées sont d'accord avec l’affirmation selon laquelle l'argent public devrait être utilisé pour stimuler les investissements dans le secteur privé au niveau de l'UE, tandis que moins de trois sur dix expriment leur désaccord à ce sujet. Plus de la moitié des Européens se déclarent favorables à « une union économique et monétaire européenne avec une seule monnaie, l’euro ». Dans 22 Etats membres, le soutien à l'euro est majoritaire.Environ huit Européens sur dix soutiennent « la libre circulation des citoyens de l'UE qui peuvent vivre, travailler, étudier et faire des affaires partout dans l'UE ». Le soutien en faveur d'« un accord de libre-échange et d'investissement entre l'Union européenne et les Etats-Unis » est moins marqué, même si, dans 24 Etats membres, une majorité de personnes interrogées est de cet avis : environ la moitié des Européens y sont favorables, mais cette proportion baisse régulièrement depuis l'automne 2014.Environ deux tiers des Européens se déclarent favorables à une politique migratoire commune. Par rapport à l'automne 2015, la proportion d'Européens ayant un sentiment positif au sujet de l'immigration de personnes venant d'autres Etats membres de l'UE a augmenté : 58% des personnes interrogées partagent ce sentiment. Toutefois, la même proportion de personnes interrogées déclarent que l'immigration de personnes venant de pays en dehors de l'UE leur évoque un sentiment « négatif ».
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