dilluns, 2 de juliol del 2018

Simone Veil, la superviviente del Holocausto que despenalizó el aborto en Francia, se convierte en la quinta mujer enterrada en el Panteón




LE MONDE.-A trois reprises, le cortège s’est arrêté, avant de reprendre sa route. Portés par des membres de la garde républicaine, les cercueils de Simone et Antoine Veil ont remonté, sous un soleil de plomb, la rue Soufflot en direction du Panthéon, où le couple est entré, dimanche 1er juillet. Trois arrêts pour rendre hommage aux trois grands combats menés par Simone Veil, cinquième femme à figurer sur la liste des Grands hommes : celui pour les droits des femmes, marqué par l’adoption de la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse, en 1974 ; celui pour l’Europe, dont elle a été la première femme à prendre la présidence du parlement, en 1979 ; celui pour la mémoire de la déportation, dont elle est rescapée – elle a toujours refusé, jusqu’à son décès le 5 juillet 2017, d’être uniquement présentée comme telle.

Les cercueils de Simone et d'Antoine Veil remontent la rue Soufflot portés par la Garde républicaine, lors de l'entrée du couple au Panthéon, le dimanche 1er juillet. Le convoi est parti à 10 h 30 dimanche du mémorial de la Shoah, avant de s’arrêter sur la place Edmond Rostand, au pied de la rue Soufflot, recouverte d’un tapis bleu, couleur de la paix et de l’Europe, voulu par Emmanuel Macron. Les cercueils ont ensuite remonté la rue, sous les applaudissements nourris d’une foule diverse, constituée de familles, de personnes âgées mais surtout de spectateurs plus jeunes, venus nombreux dès 9 heures dimanche matin.

À l’arrivée sur la place du Panthéon, autour de 11 h 30, quatre-vingt-douze choristes ont entonné « Le chant des Marais », avant de laisser place au président de la République. « La décision de faire entrer Simone Veil au Panthéon ne fut pas seulement la mienne ni celle de sa famille, mais celle de tous les Français », lance Emmanuel Macron dès le début de son allocution.

« Elle qui avait vécu l’indicible expérience de la sauvagerie et de l’arbitraire savait que seuls le dialogue et la concorde entre les peuples empêcheraient qu’Auschwitz ne renaisse sur les cendres froides de ses victimes, a martelé le président devant 1 000 personnalités ou proches du couple invités, et plusieurs centaines d’anonymes, appuyées le long des barrières de la rue Soufflot et devant des écrans géants disposés dans les jardins du Luxembourg. Lorsqu’elle décide de témoigner, c’est d’abord pour rendre hommage aux justes de France. Pour rappeler le courage inouï des familles françaises qui, au péril de leur vie, avaient caché des enfants juifs », ajoute-t-il.
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